Marcel DUCHAMP, Roue de Bicyclette, 1913-1964.
Marcel DUCHAMP, 3 Stoppages Etalon, 1913-14, réplique1964.
Marcel DUCHAMP, Fountain, 1917, by Alfred Stieglitz, 23,5 x 17,8 cms.
Marcel DUCHAMP, Fontaine, 1917-1964.
Marcel DUCHAMP, Porte-bouteilles (Séchoir à Bouteilles ou Hérisson), 1914 (1964).
Marcel DUCHAMP, Elevage de Poussières, 1920, photo par Man Ray.
Marcel DUCHAMP, Fresh Widow, 1920-1964.
Marcel DUCHAMP, L.H.O.O.Q, 1919.
Marcel DUCHAMP, Nu Descendant un Escalier n°2, 1912.
Marcel DUCHAMP, Air de Paris, 1919-1964.
Marcel DUCHAMP, Air de Paris, (pour la boîte-en-valise), 1919-1939.
Marcel DUCHAMP, Belle Haleine, 1921.
Marcel DUCHAMP, Belle Haleine, photo de Rrose Sélavy par Man Ray, 1921.
Marcel DUCHAMP, Rotorelief N°11 - Eclipse Totale - Rotorelief N°12 - Spirale Blanche, 1935.
Marcel DUCHAMP, Advance of the Broken Arm (En Prévision du Bras Cassé), 1915.
Marcel DUCHAMP, Tzanck Check, 1919.
Encre sur papier, 21 x 38.2 cm, collection particulière.
SOURCE : regarde-passe.blogspot.fr
En 1919, à court d’argent, Marcel Duchamp propose à son dentiste Daniel Tzanck
(collectionneur par ailleurs) de lui payer la consultation avec un
chèque qu’il réalise entièrement lui-même à la main, validé par un coup
de tampon « original ». Originalité, celle de la démarche, mais pas de
l’aspect visuel, puisqu’il ressemble à tous les autres chèques de cette
époque. Le tampon, qui n’a servi que pour cette œuvre, censé certifier
l’authenticité du chèque,transforme surtout un faux chèque en vraie
œuvre d’art.
La reproduction manuelle d’un élément manufacturé est l’inverse d’un « ready-made ». Le « ready-made » est un concept fondateur de l’œuvre de Duchamp, qui montre qu’un objet déjà manufacturé placé dans un contexte différent prend une nouvelle dimension esthétique. Arturo Schwarz, un galeriste et collectionneur proche de Duchamp, parlera de « ready-made rectifié » pour cette œuvre.
Duchamp demanda à son dentiste de garder le chèque, au moins jusqu’à ce que sa valeur artistique égale sa valeur numéraire. L’œuvre sera finalement rachetée par Arturo Schwarz, qui la… donnera au Israel Jewish Museum ! Annulant ainsi à nouveau sa valeur marchande.
La reproduction manuelle d’un élément manufacturé est l’inverse d’un « ready-made ». Le « ready-made » est un concept fondateur de l’œuvre de Duchamp, qui montre qu’un objet déjà manufacturé placé dans un contexte différent prend une nouvelle dimension esthétique. Arturo Schwarz, un galeriste et collectionneur proche de Duchamp, parlera de « ready-made rectifié » pour cette œuvre.
Duchamp demanda à son dentiste de garder le chèque, au moins jusqu’à ce que sa valeur artistique égale sa valeur numéraire. L’œuvre sera finalement rachetée par Arturo Schwarz, qui la… donnera au Israel Jewish Museum ! Annulant ainsi à nouveau sa valeur marchande.
SOURCE : expo.monnaiedeparis.fr
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